Thursday 11 June 2009

Stuck in the Sound @ Les papillons de nuit / texte by www.petitcarnet.com

Parmi ces groupes connus qui ne le sont pourtant pas tant que ça, Stuck In The Sound est un de ceux qui font le plus sensation. Avec un deuxième album, le groupe continue sa montée aussi réjouissante qu’électrique. C’est du rock, voire même du très bon rock, et nous les avons rencontré lors du Festival des Papillons de Nuit pour une entrevue loin d’être dénuée d’humour.

Ce deuxième album de Stuck In The Sound est caractérisé par une réelle montée en puissance du groupe. Si le premier album était plus agressif, ce deuxième opus est d’autant plus aérien, pour ne pas dire planant. «(José Reis Fontao) Nous avons travaillé sur la montée, sur ces envolées lyriques, c’est beaucoup plus réussi sur cet album que sur le précédent. C’était une volonté de notre part, nous avons réfléchi puis trouvé ce son, et nous avions plein de morceaux qui poussaient dans cette direction. C’est aussi dû au fait que nous avons enregistré tout ce qui se passait en répèt’, dans une grande pièce. Nous n’avons vraiment pas fait appel à un producteur. On bosse toujours avec le même ingé son depuis le début, et c’est la seule personne, en dehors de nous, à qui l’on accorde du crédit sur la production. Ensuite, on a fait appel à Nick Sansano pour mixer l’album ».

 

Cette rencontre fut aussi l’occasion de faire connaissance avec les quatre musiciens qui se sont rencontrés, bah comme tout le monde en fait ! «(JRF) Ce sont les aléas de la vie qui nous ont réunis. Nous on a boeuffé dans une fête, puis ça fonctionnait vachement bien. Avec Arnaud on s’est rencontré à la fac. François « le petit dernier », bah… comment on t’a rencontré au fait ? Grâce à François, le groupe a pris un côté plus punk ! Dès qu’il a posé ses mains sur mon… (rires) la caisse claire ! Ca fait 6 ans ! On ne se quittera jamais ! Enfin je dis ça… (rires)».

 

En ce qui concerne la rencontre de JRF et Emmanuel, on trouve partout, toujours, cette même histoire : Les deux hommes se retrouvent dans une chambre lors d’une soirée, avec leurs guitares, et jouent ensemble devant deux filles. L’une pleure insistant sur la beauté de leur musique, l’autre vomi. J’ai donc voulu savoir si cette fille pleurant et cette autre vomissant représentaient vraiment un tournant décisif lors de la décision des musiciens de monter un groupe, car, il faut le dire, ces deux filles, ils en parlent à chaque fois, mais on s’en fout… Réponse : « Non ! Leur présence rajoute juste au folklore ! Mais on était poussé dans une sorte d’extase ! Et puis celle qui pleurait n’arrêtait pas de dire que c’était magnifique ! Si on raconte tout ça, c’est aussi pour raconter la vraie histoire ! (rires) Notre maison de disque avait lancé quelques anecdotes, nous on a voulu raconter ce qui s’était vraiment passé. Mais pour vous, rien que pour vous, nous allons raconter la fin de l’histoire ! On ne l’a jamais raconté à personne ! Après on est venu nous chercher dans la chambre, puis on nous a un peu focré la main pour jouer devant tout le monde. On l’a fait, et c’est là qu’on a vu que ça marchait. Les gens nous disaient « vous devriez faire un groupe »… On l’a fait ! »

 

De fil en aiguille, nous avons voulu savoir comment les quatre amis, tous autodidactes, étaient venus à la musique. José Reis Fontao nous en parle en premier : « Moi j’avais ce besoin de créer, et il y a eu plusieurs éléments déclencheurs. Mon oncle principalement, mon premier concert joué sur une corde, et ce gitan qui jouait devant mon lycée. Alors je me suis mis à composer ».  Emmanuel lui, a « démarré classiquement au collège. Un jour un mec aux cheveux longs et blonds, et au jean déchiré, m’a prêté un album de Nirvana. Alors on a fait l’amour ensemble, puis on a fait de la guitare (rires)… ». Arno lui s’est « fait viré de chez mes parents. Je suis allé vivre sous les ponts et j’ai trouvé une guitare défoncée avec quatre cordes. Alors j’ai commencé à en jouer, pour en faire de la basse, n’ayant que 4 cordes... Puis j’ai acheté une basse ! ». Enfin, François a « appris la guitare avec mon père, pour draguer les filles ! Puis j’ai commencé à emmerder tout le monde en tapant sur mes genoux pour désynchroniser mes membres, parce que je voulais faire de la batterie. Mais comme j’en jouais jamais, j’étais vachement frustré ! (rires)».

 

Jeunes, créant l’enthousiasme autour d’eux, ils sont les représentants du nouveau souffle rock parisien. Nous avons voulu avoir leur avis sur cette scène et ce vivier de groupes issu de la capitale. José Reis Fontao s’exprime sur le sujet : « Il n’y a jamais eu de scène rock parisienne pour nous. A part concernant les bébés rockers. On ne parle pas de scène entre nous, on parle de famille. Nelson, Hey Hey My My, les Dodoz, I am un chien : nous chantons tous en anglais et faisons du rock indie, chacun à notre sauce ».

 

Maintenant bien lancés, les Stuck In The Sound visent plus haut, et plus loin. Ils nous ont exposé leurs projets : «(JRF) Nous sommes bien partis pour nous faire un petit nom dans les capitales européennes : France, Belgique, Autriche, Japon et en Allemagne par exemple. (François) Parce que le japon c’est en Europe ? (JRF) Oui ! La nouvelle Europe ! (rires !) Dans une semaine, nous partons en Allemagne pour une série de concerts. Et on a sept dates en Angleterre aussi. Et on a de nouveaux morceaux ! »

 

Avec l’évocation de ces nouveaux morceaux, nous avons donc évoqué un possible prochain album, et les nouvelles façon d’exister grâce à Internet : « (JRF) On fonctionne beaucoup par internet. Le téléchargement ne nous gêne pas. Le disque est en train de crever. (Arno) Les choses changent, mais la musique reste. (JRF) Il n’est pas impossible que l’on se serve encore plus d’internet pour nous affranchir du format classique de 12 titres ».


THANK YOU www.petitcarnet.com

2 comments:

lulu said...

Mélanie, il me faut les dates Anglaises please mon chouchou :)

melanie said...

what???
quelles dates anglaises??
<3